Rêves et/ou souvenirs d'Aflaton [MJ]

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Rêve dans la Chapelle : (jeune enfant, corps humain)

Tu es entassé avec plein d’autres enfants dans une cage sur un chariot, dans une forte odeur d’excréments et et de sueur. Tu entends les cris ricanants des gnolls qui vous encadrent. La chaleur est suffocante et le sable présent partout. Tu aperçois un homme inconnu tendant des pierres précieuses à une cheffe gnoll. Il te montre du doigt. Tu entends la conversation, mais reste incapable de comprendre l’étrange langue des gnolls. Deux gardes viennent ouvrir la cage et t’en extirpent violemment. Ils te jettent alors dans le sable aux pieds de l’homme. Tu distingues mal son visage encapuchonné.

Quelques heures plus tard, il fait nuit. Tu dévores un morceau de viande dans l’obscurité. Ton nouveau propriétaire est là, près de toi. Il te parle pour la première fois : « J’ai l’œil pour le talent, mon jeune garçon, mais je veux en être sûr. Je me doute que cette cheffe gnoll n’était pas la plus… bienveillante des propriétaires, aussi suis-je convaincu que tu n’aimerais pas retourner avec elle. J’ai donc une proposition à te faire. » Tu arrêtes temporairement de dévorer ton repas, et tends l’oreille. « Tu n’es pas un objet, et je trouve cela malaisant de simplement t’acheter. Je veux que tu gagnes ta liberté. Assassine cette cheffe gnoll et récupère les pierres précieuses qu’elle a sur elle. Reviens ensuite à moi et rends-moi ces pierres. Nous serons alors associés et je t’aiderai à partir d’ici. Bien sûr, tu es vif d’esprit : tu as compris quelles autres voies s’ouvraient à toi. Tu es libre de choisir la bonne. » Après quelques secondes de silence, tu poses ta viande et te lèves. Tu arraches un morceau de fil barbelé d’une clôture adjacente, et tu dis doucement : « Je serai revenu avant le lever du soleil ».

Rêve aux Archives : (jeune adulte, corps humain)

Tu es assis à une table, en train de siroter une chope d’eau. Ils sont tous là avec toi : Darius et Ioana. Une femme s’approche et vous demande : « Enchanté messieurs dames. Sauriez-vous où se trouve la résidence secondaire du Comte Lowls ? » Elle n’est clairement pas d’ici, cette sale fouineuse. Mais elle a des gardes, quatre précisément. Vous maugréez pour lui faire comprendre de dégager, et une fois qu’elle est partie, vous vous faites un signe de la tête.

Peu de temps après, tu mets ta capuche, tapi dans une ruelle sombre. Tu entends des cris : ils sont passés à l’attaque. Tu aperçois Darius et Ioana qui attaquent les gardes. L’un d’eux hurle : « Enfuyez-vous, madame ! » Parfait, comme prévu : elle s’engouffre dans la ruelle. Avant qu’elle n’ait pu comprendre ce qu’il se passait, tu fonds sur elle sans un bruit. Elle entrouvre la bouche, mais avant qu’un son n’en sorte, tu as enserré son cou dans un fil barbelé. D’un coup sec, tu coupes sa respiration et son sang se met à ruisseler sur ton arme. Elle met ses mains sur le fil pour s’échapper, mais elle ne fait qu’empirer la situation en se coupant profondément les mains dessus. Elle plonge son regard dans le tien pour implorer ta pitié. Tu aimes ce regard, et tu l’observes lentement se vider. Elle s’effondre au sol.

Rêve dans la Chapelle (2) : (adolescent, corps humain)

Tu es dans la cour d'une forteresse, foulant la terre battue. Une légère bruine comme tu aimes t'humidifie le visage. Tu fais virevolter avec grâce ta chaîne cloutée. En face de toi, un jeune enfant (les PJs reconnaissent l'adolescent des autres rêves, mais plus jeune) tenant une épée dans ses deux mains. Tu le hèles : "Allez, défends-toi !" Tu frappes alors dans sa direction avec une grande précision, et il échoue à parer avec son arme. Mais tu as fait exprès de viser juste à côté. "Allez, un petit effort." Tu frappes à nouveau, bien plus vite qu'il n'a de réflexes. Les clous de ta chaîne le frôle, comme prévu. L'enfant a l'air très frustré, et se met en colère : "C'est injuste ! J'ai juste une épée courte, ton arme est bien mieux !" Tu craches par terre et prends un regard méprisant, puis tu lui réponds : "Des excuses, du blabla. Je m'en tape complètement. Défends-toi et apprends, c'est comme ça la vie." Tu frappes à nouveau dans se direction, mais en visant évidemment pile à côté. Sauf que cette fois-ci, l'enfant, en t'envoyant un regard empli de colère, se décale exprès sur la trajectoire de ta chaîne cloutée. Tu tentes de la retenir. Trop tard. Les barbelés lui lacèrent le visage ; il tombe au sol et hurle. Non mais quel abruti fini !

"Que se passe-t-il ici ?!" La lourde et sévère voix d'Haserton résonne dans l'air. Et merde… Il arrive dans la cour et contemple l'enfant en sang et en pleurs. Il te lance alors un regard noir : "Aflaton, plus jamais ça. Tu m'entends ? Plus jamais !" Tu détestes quand il t'appelle comme ça. Tu baisses les yeux, frustré, mais tu réponds : "Oui, Monsieur." C'est ta petite rébellion à toi, de l'appeler comme ça. Il s'approche alors et te gifle violemment. Son regard est empli de colère, certes, mais aussi d'une certaine tristesse, tu le sens. C'est ton petit plaisir coupable. Haserton tourne les talons et demande à des gardes de récupérer l'enfant pour aller le soigner. Mais avant de partir, il te dit sans un seul regard : "Aflaton, j'aurai bientôt besoin de toi, alors tiens-toi prêt. Et tiens-toi à carreau surtout." Il s'en va alors d'un pas décidé, en suivant les gardes. Le rêve s'arrête brutalement.

Rêve face à Zandalus : (jeune enfant, corps humain)

Tu es enfermé dans un cage, bringuebalé par les mouvements du chariot, à moitié endormi contre une adolescente que tu connais très bien (les PJs reconnaissent l'adolescente du rêve de Darius, dans la cellule de l'arène). Tu te sens réconforté auprès d’elle. Dans la cage, il y a un autre adolescent, un peu plus jeune qu’elle (les PJs reconnaissent Darius) ; un bourrin bas de plafond qu’il a fallu supporter pendant tout le trajet.

Le chariot s’arrête. L’esclavagiste au corps svelte, caché dans sa longue robe à capuche, vous tend une outre d’eau à partager. Vous n’avez jamais pu voir son visage, mais ses mains grisâtres sont inquiétantes. Des soldats approchent, ainsi qu’un homme chaudement vêtu particulièrement charismatique (les PJs reconnaissent le comte Lows IV) accompagné d'une jeune femme richement vêtue (les PJs reconnaissent Ioana).

L’esclavagiste le salue et s’adresse à lui avec un étrange accent : « Seigneur Lowls, c’est un plaisir de vous voir. J’espère que mes spécimens vous conviendront. ». Le comte hoche la tête en retour et s’approche de la cage. Il vous scrute un à un. En observant l’adolescent (Darius), il dit : « Celui-là, il ne fera pas de miracle, mais il est vraiment bien bâti pour son âge. Ce sera un bon garde du corps. Je vais l’appeler Darius.» L’esclavagiste a l’air satisfait et se frotte lentement les mains. Le comte continue en observant l’adolescente : « Celle-ci est enceinte. Que voulez-vous que j’en fasse ? » L’esclavagiste répond immédiatement, comme s’il avait bien évidemment anticipé la question : « Oh, elle ? Elle vous est offerte, mon Seigneur. Elle et son bébé à venir bien sûr. Son petit frère ici présent a insisté pour qu’elle reste avec lui. » Le comte se tourne vers toi, intrigué, et te pointe du doigt : « Lui ? Ce gamin ? Je ne comprends pas. Quel intérêt a-t-il ? » L’esclavagiste se redresse et répond avec calme : « Oh, c’est un petit être exceptionnel ! Rapide, rusé, et surtout, sans état d’âme, si vous voyez ce que je veux dire... » Le comte a un petit sourire : « Hmm, c’est bien parce que je te connais et que je te fais confiance. Si ce gamin est bien tel que tu le décris, ce sera un homme de main parfait. Très bien, on va donc les appeler Stefan et Sophia ces deux-là, ça leur va bien. » Il se retourne alors vers la jeune femme (Ioana) et lui fait un signe. Cette dernière approche et sort d’un gros sac un lourd livre poussiéreux. L’esclavagiste ne peut s’empêcher de s’exclamer, et prend soigneusement le livre en le caressant. « Incroyable ! Mon Seigneur, vos ressources m’épateront toujours. Ils sont à vous. » Il fait un petit geste de la main, et la serrure de la cage se déverrouille toute seule. Des gardes entrent alors pour venir vous récupérer.

Vision en consommant de la muscaria altérée : (jeune adulte, corps humain)

Tu ressens une forte addiction à la muscaria et la consommes. 

Tu marches entre deux rangées de grands piliers de pierre, sur un sol de dalles noires. Les murs de ce vaste hall sont masqués par le brouillard. Tes pas résonnent à l’infini. Tu tiens fermement ta chaîne cloutée, qui traîne au sol dans un grincement agréable. Elle est recouverte de sang et forme une longue traînée derrière toi.

Il y a une personne debout devant chacun des piliers. Ces personnes forment comme une haie d’honneur macabre, car tu les as toutes assassinées. Leurs regards sont perdus dans le vide. Tu reconnais entre autres l’Accusatrice Royale Elona Clatz.

Après avoir marché quelques minutes, tu aperçois surgissant d’une nappe de brouillard devant toi un homme encapuchonné, entièrement vêtu de noir. Il porte deux dagues suintant de poison. Tu ne parviens pas à voir son visage, mais sa présence suffit à te figer de respect. Une terrible frisson parcourt ton corps. Tu es immobile face à lui et tu attends.

Il s’approche de toi et tu l’entends chuchoter. Tu finis par comprendre ses chuchotements, comme s’ils apparaissaient directement dans ton esprit : « Bienvenue Aflaton, mon assassin favori. Je constate que ton corps et ton esprit ont subi une étrange transformation. Je devrais pouvoir faire quelque chose. Mais avant cela, j’aimerais que nous ayons quelque intimité, sauf leur respect à Dalton, Darius et Ferris. » L’homme fait un geste de la main, et le brouillard s’épaissit, laissant tomber un linceul de ténèbres sur la scène.

Vision après discussion avec la prisonnière Isolde Novak : (jeune adulte, corps humain)

Tu es dans une cave sombre, nu, face à une jeune femme blonde aux yeux verts avec de nombreuses tâches de rousseur. Elle est nue elle aussi, et tu la trouves très attirante. Elle a des traces de lacérations sur son corps et du sang en coule. Elle te lance un sourire plein de tendresse et te dit avec douceur : « Vas-y, Aflaton, encore, ne t’arrête pas ! » Tu tiens en main un fouet barbelé, et tu la frappes violemment. Elle pousse un cri de douleur, verse une larme, et sourit en gémissant de plaisir. Ton désir pour elle s’intensifie encore, et tu t’approches pour caresser son corps, mais elle te repousse. « Non, pas encore. Sois patient. Frappe-moi ! »

Vision dans le grenier de la Colline aux Iris : (très jeune enfant, corps humain)

Tu entends des hurlements, des cris de bêtes. Tu vois une femme se faire ouvrir la cage thoracique par un gnoll, et, plus loin, un homme se faire dévorer par des hyènes. Le village est en feu. Les habitants, dont ta famille, fuient aussi vite qu'ils peuvent. Ce sont des lâches. Tout le monde meurt un jour, certes, mais ces gnolls vont payer le prix du sang pour s'être approchés si près de toi. Tu enduis ton corps d'excréments d'hyènes puis tu te caches dans l'ombre, derrière de hautes haies, une dague beaucoup trop grande pour toi entre les mains. Un gnoll s'approche, reniflant les environs. Tu te faufiles silencieusement derrière lui et tu lui tranches le tendon du pied. Il tombe à genoux et tu enfonces de toutes tes forces ta lame dans son œil. Sa mort vient te donner des forces. La suite des événements est floue, mais tu tues au moins dix autres gnolls. Tout au long de ce massacre, tu sens une chaleur s'intensifier sur ta poitrine, qui te donne courage et ardeur. Lorsque les gnolls te capturent finalement, ils veulent te jeter en pâture aux hyènes. Mais une grande gnoll - sûrement leur cheffe - les stoppe immédiatement. Elle a l'air impressionnée et terrifiée : elle arrache un morceau de ton haut et révèle une étrange marque - qui n'était pas là avant - sur ta poitrine. Ses guerriers reculent d'un pas et regardent leur cheffe d'un air interrogateur.

Toute la scène sombre dans l'obscurité et un personnage encapuchonné apparaît. Il s'approche de toi, et tu devines son sourire même si tu ne vois pas son visage. Il te dit : "Tu m'as bien servi, Aflaton. Voici ta récompense." Il claque des doigts et tu as une étrange sensation dans la jambe gauche.
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